Dieudonné, l’homme à abattre avant 2017 ?

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Nom de dieu, cela fait plus de dix ans déjà !  C’est la seule remarque qui m’est venu à l’esprit en revisionnant un vieux sketch d’Elie Semoun et Dieudonné , à l’époque où le duo d’humoristes écumait les salles de spectacles à travers toute la France grâce à un humour bien plus corrosif que les meilleurs textes de Stéphane Guillon.

Mais voilà, il aura fallu d’un sketch fatal sur la télévision publique pour condamner celui que pour beaucoup de ses confrères considèrent encore comme le meilleur de sa génération aux oubliettes pour dix ans. Blague de mauvais goût, antisémitisme pour d’autres, qu’importe. Il aura fallu d’un simple soupçon pour que la machine médiatique se mette en place, juge à l’emporte pièce, avale la clé de la cellule avant de jeter la cellule au fin fond du cosmos. Le seul hic, ce cosmos s’appelait internet.

L’effet boomerang  

En orbite autour de la sphère médiatico-politique, Dieudonné a ainsi fait un retour fracassant depuis quelques années; comme un  juste retour de boomerang prêt à faire exploser les murs d’un politiquement correct qui a envahit les moindre recoins de la place publique. Sa meilleure arme ? Ses vidéos publiées que sa chaine youtube, dans lesquelles l’humoriste dézingue à tout va, à l’image de celle publiée le 10 avril dernier, sont ainsi visionnées  par plusieurs centaines de milliers de personnes. Un succès tout aussi virtuel que réel. Honni par les médias et sans campagne de promotion, Dieudonné parvient malgré tout à réunir plusieurs milliers de personnes lors des différentes étapes de son dernier spectacle Azu Zoa.

Comparé à Al Capone, Dieudonné semble être devenu l’ennemi public n°1, surtout après son duel juridique face à l’ancien Ministre de l’Intérieur Manuel Valls en début d’année. Comme il y a 10 ans, l’accusation d’antisémitisme est à nouveau au centre du débat. Seulement cette fois-ci la mayonnaise ne prend plus, trompe moi une fois … comme disait l’autre. Au gouvernement pourtant, le problème « Dieudonné » devient urgent. Après la claque des municipales, celle à venir pour les européennes, les socialistes savent pertinemment que la bataille pour 2017 vient de débuter avec la nomination de Manuel Valls au poste de Premier Ministre. Avec un énorme caillou dans leur chaussure nommé Dieudonné et un François Hollande à 18% de popularité, le chemin risque de paraître  interminable…

 

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GonzoMag, plus vivant et hideux que jamais !

Bouge pas, tu vas rien sentir…

La rédaction de GonzoMag, après avoir traversé la pire des tempêtes, renaît de ses cendres. Bruck à su trouver les mots justes pour réconforter Nathaniel Baghera, et sacré bordel il était temps. Les deux piliers de GonzoMag, à nouveau gonflés à bloc, entameront bientôt l’écriture de nouveaux papiers lance-torpille. Prêts à écrire tout gros ce que personne n’aurait imaginé un jour penser. Une chose est certaine, les sujets ne manqueront pas : la guerre froide ressortie du frigo en Ukraine, l’acharnement anti-dieudonné, le drame Syrien qui s’embourbe… l’année 2014 s’annonce d’ores et déjà pleine de bonnes surprises.

L’un des objectifs fondamentaux sera de tout d’abord d’incendier le maximum de cervelles à grands renforts de textes brûlants puisés au plus profond du Gonzo. François Hollande est aux manettes depuis trop longtemps déjà. Rien n’a changé et rien ne changera avec flambie comme chef d’orchestre. Pas la peine de nous faire un copier-coller de Sarkozy en la personne de Manuel Valls promu Premier ministre pour nous faire passer la pilule d’un changement qui ne viendra plus et voilà que je m’emballe encore.

Encore un pied sur le frein pour avant de lancer la machine… Alors à très bientôt pour de nouveaux papiers sur GonzoMag !

 

-Nathaniel Baghera
-Bruck

 

 

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Attaques en série en Syrie

22 vlà BHL!

S’il y a bien quelque chose de frustrant pour un journaliste en herbe, c’est de continuellement se coltiner à la télé des  pseudo-reportages réalisés par les cadors de la profession au sujet de la situation en Syrie. Ces envoyés très spéciaux passent tous le même message en boucle sur toutes les chaînes: en Syrie le peuple MEURT sous les obus  d’un tyran diabolique; Bachar el-Assad.

Pourtant, loin de cette vision manichéenne, la réalité est tout autre. Comme ce le fus en Lybie, la Syrie est le théâtre d’un affrontement indirect entre deux poids lourds géopolitiques que l’on croyaient en paix depuis 1991, à savoir la Russie et les Etats-Unis. Allié inconditionnel des USA, l’Etat d’Israël quant à lui n’oublie pas de jeter autant d’huile sur le feu pour faire exploser la marmite Syrienne et déstabiliser son ennemi de toujours; l’Iran. Oublions donc les beaux discours sur la liberté et ces autres niaiseries pour fans de Twilight, la situation en Syrie n’est simplement que le résultat de rapports géopolitiques extrêmement tendus.

La Russie vend depuis des années des armes à l’Etat Syrien,  USA et Israël soutiennent les rebelles en fournissant armes et munitions via le Quatar quant ils n’interviennent pas directement sur le sol Syrien. Au beau milieu de ce joli jeu de dupes le peuple Syrien se retrouve pris entre deux feux. Bien entendu, ce genre de propos vous ne les entendrez jamais sortir de la bouche d’une présentatrice sexy du 20h de TF1 ou de n’importe quel autre chaîne.  Vérité et monde de la télé n’ont jamais faits bon ménage. La France, membre de l’OTAN, n’aurait pas intérêt à froisser son « allié » américain.

Chaque jour, les images de destructions et de corps mutilés des villes Syriennes nous vendent le même slogan: Ne pas intervenir en Syrie, c’est être criminel! Le plus navrant, c’est que la pilule semble passer sans problèmes. Le quidam moyen, l’intellectuel bobo et le journalistes en carton aboutissent à la même conclusion, tous bercés par ce sentiment enivrant qu’ils vont dans le bon sens de l’Histoire. Ainsi soit-il.

Comme disait tonton Churchill, la première victime de la guerre, c’est la vérité. Quant à moi je prie pour ne jamais me retrouver devant l’oeil inquisiteur d’une caméra braquée sur mon visage à une heure de grande écoute, à mentir sciemment pour ne pas perdre mon job. Peut être que dans le fond je suis mieux dans mon canapé, à regarder le monde se déchirer, un verre de whisky à la main pour profiter du spectacle.

Nathaniel Baghera

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Guide survie pour lendemain de cuite: Chapitre II

Quoi ma gueule?

S’ il y à une notion essentielle à ne jamais perdre de vue un lendemain de cuite, c’est le rapport ambigu entre un organisme déshydraté par l’abus d’alcool et une absorption massive d’eau pour compenser ce déficit; la manifestation de cette addition ne se fait généralement pas attendre. Concrètement on se retrouve à genoux dans sa salle de bains, à vomir le trop plein d’H2O. Des milliers d’années d’évolution pour marcher sur deux jambes, une seule nuit pour finir à quatre pasttes! J’étais donc plongé en pleine réflexion philosophique lorsqu’on frappa soudainement à ma porte.

« C’est qui ? » hurlai-je sans m’en rendre compte à travers la porte condamnée.                           -Le serrurrier, vous m’avez appelé il y à plus d’une heure.

Prouvez le!                                                                                                                                       Prouvez quoi? Vous allez bien Monsieur?                                                                                       Sûr que je vais bien. Je m’assurais juste de vérifier que vous étiez bien celui que vous prétendé être. Faîtes le tour et passez par la fenêtre pour entrer, c’est grand ouvert.

Cet enfoiré me mentait sûrement, mais je n’avais pas le choix. Il était 13h et mon studio devait être remis en état le plus rapidement possible. Je devais maintenir le cap, cela devenait une question de survie.                                                                                                Après une demi-heure de travail, ce brave serrurier à l’accent marocain m’annonça le montant des réparations: 400€ TTC. Il m’avait dupé j’en étais sûr, cela se sentait dans son regard. Nous étions tous les deux, seuls dans mon studio en ruine à nous fixer dans le blanc des yeux. « Très bien, je vais payez par chèque. Et en plusieurs fois cela va de soi. »                     « Aucun problème me répondit-il en souriant poliment.                                                                   En ouvrant le tiroir de mon bureau à la recherche de mon chéquier, un objet familier attira mon attention; c’était un vieil ami à moi qui m’avait toujours tiré de situations difficiles. Une fois de plus il allait être de la partie.

Personne n’aime voir un homme sortir un revolver devant ses yeux, surtout si celui son propriétaire l’agite dans tous les sens comme s’il s’agissait d’un vulgaire jouet. Très vite, la tension devint palpable et le sourire poli du brave serrurier céda la place rictus inquiets.        « Je n’aime pas les escrocs », dis-je finalement pour briser le silence de plomb qui s’était installé.                                                                                                                                                                   Mon interlocuteur, coupable, ne répondit pas.                                                                                « Mais je ne vous en veux pas, vous faîtes votre métier après tout, quoi de plus normal? Les rats préfèrent le fromage aux ordures, très bien. »

Une fois encore je n’obtenait pas de réponses.  Mes chèques dûment remplis je les lui donna et il s’empressa de partir par là où il était venu, ma fenêtre brisée. Je le regarda s’éloigné d’un pas pressé avant de se mettre à galoper vers sa voiture sans raison apparente; sans doute pour se presser d’arriver chez son prochain client pensais-je, à moins que ce ne fut pour d’autres motifs…

BRUCK

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Mal de vivre

T’inquiètes pas l’ami, cela ira mieux, un jour prochain peut être…

Ah bon dieu, l’écriture… Demandez à l’écrivain que vous voudrez, il vous dira toujours que l’écriture est un acte désespéré, le dernière bouée qu’on lance à la mer en quelque sorte. Autant vous prévenir de suite, la rédaction de GonzoMag est en pleine réflexion métaphysique ce soir et le spleen es au rendez vous. Alors préparez vos mouchoirs, il va y avoir des larmes versées. GonzoMag vous emmène au fond de la mine, là où se terre l’ombre et la tristesse.
J’ai commencé ce putain de blog il y à plus d’un an déjà, et ça parait plutôt une vie entière. Une vie faîtes d’espoirs ratés, de promesses non tenues et de faux semblants. Alors ce soir aux chiottes l’amour propre, à mort la fierté, je parle à mes frères d’armes. Je me rêve écrivain, mais j’ai peur de n’en avoir pas les moyens. Chaque jour que dieu fait on regarde le soleil se coucher et se lever, sans rien espérer au bout, juste que le lendemain sera plus favorable, ce qui n’est jamais le cas. On aimerait pouvoir incendier cette vie de merde qui nous pousse à nous lever chaque matin, et on finit par se dire que l’on sera toujours seul.
Autant jouer carte sur tables, je suis à deux doigts de sombrer plus ou moins volontairement dans l’alcoolisme, noyant dans la bouteille toutes les larmes que je n’ai jamais su verser. Et pendant ce temps s’écoule ma jeunesse, et je passe à côté des plus belles années de ma vie, à boire et prier pour que demain m’offre un horizon meilleur. Ce n’est pas le cas. Je marche, toujours. Le soleil ne chauffe plus les grains de ma peau, le vent ne caresse plus mon visage.

Tandis que le temps passe, je me rends compte que fane ma beauté, si puérile puisse t-elle être. La vie est un piège. L’enfer, c’est le monde dans lequelle nous vivons, celui que nous avons nous même crée. Mort, alcool fort et musiques tristes, seuls remèdes connus à ce mal incurable; celui du mal de vivre.

Bon dieu, il n’y a pourtant pas mille et un moyens de l’éradiquer de façon définitive. En vérité il n’y en à même qu’une seule, l’amour. L’amour d’une femme, d’un frère, d’un ami. Qu’importe, il faut sentir cette chaleur, celle de l’être humain, celle de notre semblable.
Cette chaleur d’un visage qui vous sourie,ce corps étranger qui vous tend la main dans les moments les plus noirs de la nuit, ceux là qui ne remontent à la surface que lorsqu’on est le plus fragile, ces moments où l’on pousse ses amis à partir pour pas qu’ils nous voient pleurer. Ces instants hélas, certains les connaissent que trop bien.

Mais l’espoir est là, toujours. Pas pour moi bien sûr, mais pour vous lecteur.  Il vous attends au coin de la rue, prêt à vous surprendre. Il vous sourira bientôt à vous mais pas à moi, c’est pourquoi je raconte l’histoire au lieu de la vivre. Je crois bien que je ne la vivrais jamais. Tant pis, il faut bien des sacrifiés, sur l’autel du désespoir, il faut bien des larmes, pour éteindre les bûchers.

Nathaniel Baghera, 20 septembre 2012

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Guide de survie pratique pour lendemain de cuite: Chapitre I

Note de la rédaction: Gonzomag stipule l’authenticité de cette histoire à la fois violente et pathétique. Elle rappelle également que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, alors buvez de façon responsable (même si entre nous boire avec modération c’est comme allez au Mc Do pour prendre une salade).

On ne le vous dira jamais assez, l’alcool est le pire ennemi de l’honnête travailleur, celui-làmême dont les actions sont guidés par une responsabilité logique et une confiance aveugle en l’avenir.

Si jusqu’ici ce genre d’argument douteux m’ont toujours laissé particulièrement perplexe, je dois bien reconnaitre que la nuit que je viens de passer a fait chavirer mes convictions en la matière. Après une soirée de carnage et de destruction gratuite il est vrai que les lendemains sont difficiles, mais là bon sang! Cette fois-ci j’avais merdé grave. Je venais de me réveiller au beau milieu d’un carnage dans un lieu pourtant familier, mon studio où plutôt ce qu’il en restait.Je ne me souvenais absolument de rien, j’étais seul, j’allais devoir trouver la réponse à une question cruciale: que c’est-il passé ici entre 21H et le lever du soleil?

6h du matin. BANG! Je me réveille d’un bond, bouche pâteuse et horrible mal de crâne, symptômes chroniques d’un maux bien connu, le lendemain de cuite. Tout autour de moi c’est le chaos. Milles et une questions me traversent l’esprit en quelques secondes à peine:

Pourquoi mon pantalon est-il couvert d’une flopée de sang?

Qui à fait volé l’unique baie vitré de mon studio en répandant sur le sol des dizaines de morceaux de verres tranchants comme des rasoirs?

Comment se fait-il que ma clé soit pété dans la serrure de la porte d’entrée?

Que fait un extincteur à moitié vide posé sur mon bureau?

D’où proviennent cette chaine hifi et ce globe terrestre qui n’étaient pas là hier?

Un champ de bataille, voilà à quoi ressemblait mon appartement. Pour un peu je me serais cru téléporté dans Very Bad Trip. Voir un tigre en poussant la porte de ma salle de bains ne m’aurait pas surpris outre mesure. Ce beau dépotoir qu’étais devenu mon studio avait néanmoins un certain charme, mon chez moi s’était transformé en chef d’oeuvre d’art conceptuel. J’en souris à présent, pourtant sur le moment je ne faisais pas le malin. Thompson qui à connu ce genre de situations mieux que moi à déjà écrit sur ce sentiment qui me prenait aux tripes: « La panique. Elle grimpait le long de ma colonne vertébral comme les premières vibrations d’une frénésie d’acides. »

Je devais agir vite. Ma baie vitrée présentait un joli trou par lequel le vent s’engouffrait le vent frais du matin, un trou visible par n’importe qui et surtout par le responsable de ma résidence.  Bientôt il viendrait me chercher pour obtenir des réponses, et s’il ne les obtenait pas alors j’étais foutu. Je voyais la scène: je serais expulsé comme un malpropre par ce brave employé. En découvrant le sang répandu sur le sol et sur mon pantalon il ne manquerait d’ailleurs pas de prévenir la police et mon compte serait bon. En cellule je ferais connaissance de Joe le clodo et de sa clique et s’en serait fini de moi. Jeune journaliste prometteur envoyé droit à la case prison, la chute!

J’avais quelques heures pour régler la crise et me remémorer le fil de cette nuit agitée. Je le savais pertinemment, je n’étais pas au bout de mes surprises…

BRUCK

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